Faire l’école buisonnière

Publié le 4 décembre 2018

Aujourd’hui, les mots « éducation » et « école » sont devenus quasiment synonymes. Pourtant, l’école ne représente qu’une infime partie de l’histoire de l’éducation. Comment cet amalgame a-t-il pu se produire? Pourquoi en sommes-nous arrivés à croire que l’éducation de nos enfants devait relever de la responsabilité de l’État? Quelles logiques sont à l’oeuvre derrière cette vaste entreprise de normalisation des masses ?

Une éducation sans école, qui se présente comme une longue lettre à Ivan Illich, porte un regard critique sur l’institutionnalisation de l’éducation. À la lumière des grandes théories de la pédagogie (Sébastien Faure, Célestin Freinet, Edgar Morin, David Sobel…), Thierry Pardo soutient que les parents sont souvent les mieux placés pour éduquer leurs enfants et il examine diverses alternatives éducatives : la transmission du savoir dans les sociétés traditionnelles et autochtones, l’ « éducation à domicile » (unschooling) et celle prodiguée par le biais du voyage.

Cet ouvrage au souffle poétique et libertaire est traversé par la métaphore du pirate, alliance de l’imagination et de la révolte, de l’utopie et de l’aventure. Sa proposition, inscrite dans le champ de l’éducation relative à l’environnement, s’appuie notamment sur le contact avec la nature et l’insertion dans un réseau social fécond. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, Thierry Pardo livre un témoignage beaucoup plus personnel de ses 10 années de pratique d’« éducation pirate » avec ses deux enfants et revient sur l’évolution des législations sur l’éducation en dehors des murs de l’école, tant en France qu’au Québec.

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