Actions de solidarité avec les Wet’suwet’en au Québec

Par Nathalie Côté
Publié le 21 février 2020
Manifestation du 21 février 2020. Photo: Alain Chénier

Plusieurs centaines de personnes étaient dans la rue à Montréal ce 21 février 2020 en solidarité avec la lutte des Wet’suwet’en contre la construction d’un pipeline en Colombie-Britannique.

Melissa mullen Dupuis d’Idle no more Québec a pris la parole. Elle a parlé de l’importance grandissante de l’appui des non autochtones dans leurs luttes depuis dix ans.

Démantèlement des barricades par le gouvernement

Le gouvernement n’ayant pas réussi à entamer le «dialogue» avec les Autochtones, le premier ministre Justin Trudeau annonçait dans un point de presse, le début du démantèlement de toutes les barricades partout au Canada.
Y compris celle installée à Saint-Lambert sur la Rive-Sud de Montréal par quelques dizaines de personnes solidaires avec les Autochtones. Elles étaient encerclées par la police au moment d’écrire ses lignes.
Melissa mullen Dupuis d’Idle no more Québec a pris la parole. Elle a parlé de l’importance grandissante de l’appui des non autochtones dans leurs luttes depuis dix ans. Photo: Alain Chénier

Selon Greenpeace les revendications des Wet’suwet’en n’ont pas été comblées: «Les demandes des chefs héréditaires Wet’suwet’en n’ont pas été satisfaites, et à cause de cela, des pourparlers de nation à nation ne peuvent pas débuter.»

Toujours selon Greenpeance: « la GRC n’a pas officiellement entamé le dialogue avec les chefs héréditaires, et les employé·es de Coastal GasLink travaillent toujours sur les territoires Wet’suwet’en à la construction du pipeline de gaz fossile.»

Coastal Gaslink, un projet de 40 millards

TC Energy (ancienne TransCanada) construit actuellement le pipeline Coastal GasLink en Colombie-Britannique. Cette même entreprise voulait construire le pipeline Énergie Est au Québec.

Comme le soulignait l’organisation de la manifestation de ce 21 février: «Le but des Wet’suwet’en est d’empêcher l’accès à la construction du pipeline de 670 kilomètres de Dawson Creek jusqu’à la ville portuaire Kitimat.

Ce gazoduc est une composante centrale du terminal portuaire de gaz naturel liquéfié de LNG Canada. Ce terminal représente le plus gros projet d’investissement de l’histoire du Canada — 40 milliards de dollars — mis de l’avant par des géantes multinationales gazières et pétrolières, dont Shell et PetroChina.»

Manifestation du 21 février à Montréal. Photo: Alain Chénier

Tout n’est pas terminé: Greenpeace invite à contacter le premier ministre

Appelez Justin Trudeau dès aujourd’hui pour lui demander le retrait immédiat et complet de la GRC des territoires Wet’suwet’en non-cédés, de cesser la construction de Coastal GasLink et de respecter les droits ancestraux Wet’suwet’en. 

En collaboration avec Alain Chénier

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