Plus de justice sociale, moins d'austérité

Publié le 31 mars 2014

Par Nathalie Côté

Si la protection des services publics n’a pas été au cœur de la campagne électorale, elle n’en demeure pas moins d’une importance capitale. L’accès à l’éducation, à l’aide sociale, à des services de santé de qualité et gratuits est, non seulement, une façon de redistribuer la richesse, mais aussi ce qu’on attend d’un État digne de ce nom.

Comme le rappelle la Coalition pour la justice sociale : « Depuis plusieurs années, les gouvernements qui se succèdent à l’Assemblée nationale, ont demandé à la population de se serrer la ceinture, ils ont coupé dans les services et haussé les tarifs. » Hausses des tarifs d’électricité, taxe santé etc., elles s’accumulent ! Cette austérité budgétaire n’est pas une solution : « Elle a des conséquences néfastes directes sur la population, mais également sur la reprise économique » rappelle Justin Moisan, porte-parole de la coalition.

La justice sociale en santé, c’est quoi ?

C’est ainsi que la définissent et la revendiquent pertinemment les auteurs de la chronique santé d’Atoutlire (en page 7) : « Nous rappelons aux politiciens et aux politiciennes qu’il faut des services de santé accessibles gratuitement dans tous les quartiers de notre ville. Cela comprends des endroits ou cliniques avec du sans-rendez-vous. C’est ça des services de proximité et c’est ça aussi plus de justice sociale en santé. »

Que proposent les partis politiques ?

Pour améliorer les services en santé, Québec Solidaire propose, outre d’abolir complètement la taxe santé, d’investir à nouveau dans les CLSC. Il y en a partout au Québec et plusieurs d’entre eux n’ont plus de médecins. Quant au Parti québécois, il entend poursuivre le développement des groupes de médecine familiale (la clinique médicale Saint-Vallier fait partie de ces GMF). La proposition la moins intéressante pour conserver et développer des services de proximité en santé, est fort probablement celle du parti libéral qui veut construire des super-cliniques. On peut se demander si ces duper-cliniques, ne vont pas contribuer à faire disparaître, peu à peu, les petites cliniques de quartier. À suivre.

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