Qu’est-ce qui a convaincu Clément Bourdeau de se présenter en politique municipale ? « Ça n’a pas pris beaucoup de temps pour me convaincre. C’est la vision d’avenir que propose monsieur Marchand qui m’a convaincu. Il faut aller de l’avant sur la mobilité. Y’a des changements à faire. Il faut changer. Les études l’ont démontré. » Diplomate, il précise : « Il faut aussi comprendre pourquoi les gens parfois peuvent être réfractaires à certains changements… »
Le candidat qui a milité pendant quelques années au parti Québécois, se présente pour la première fois en politique. Celui qui termine une maîtrise sur la démocratie et les institutions parlementaires à l’Université Laval est l’un des plus jeunes candidats aux élections du 2 novembre prochain. Ses priorités ? Il faut travailler avec les barrières qui font que Vanier est enclavé. Vanier est à côté du centre-ville. Vanier fait partie du centre-ville !» Pas question d’y ajouter une nouvelle autoroute selon Québec Forte et Fière (QFF). Bruno Marchand s’est d’ailleurs déjà prononcé contre un projet de 3e lien qui défigurerait le quartier. Clément Bourdeau renchérit : « On ne veut pas d’un tracé qui atterrirait dans Vanier. De Sillery à Vanier, c’est impossible d’appuyer ça. Ça manque de vision à long terme. Dans mon porte-à-porte, personne n’appuie le 3e lien. » Comme le souligne le candidat qui fait sa campagne à vélo : « Les îlots de chaleur dans Vanier, ça atteint des sommets. »
« Le plus gros enjeu dans Vanier, c’est la sécurité routière. Peu importe les utilisateurs, piétons ou cyclistes, il faut faire quelque chose, » constate le candidat. « Il faut prolonger le corridor Vélocité jusqu’à l’intersection de Marie- de-l’Incarnation et du boulevard Hamel. Un corridor vélo ralentit la vitesse des voitures, » soutient-il. Clément Bourdeau veut aussi stimuler l’implication citoyenne au conseil de quartier. « Il y a un besoin pour les gens dans le secteur de se sentir écoutés ». Celui qui a fait un stage à la Ruche Vanier dans le cadre de ses études universitaires a appris à connaître le quartier : « C’est un des quartiers les plus défavorisés de Québec. C’est aussi un quartier tellement intéressant ! Il est en transformation. Y’a des familles qui s’y installent, les maisons et les condos sont encore accessibles. »
Il précise : « Il faut être conscient. La force de Vanier c’est le lien entre les différents groupes communautaires et la population. Je m’engage à soutenir ces organismes communautaires. » Le projet de la Maison du quartier, Le confluent actuellement en formation, est appuyé par le candidat. « À QFF, on s’engage à soutenir ce genre de projet.»