L’eau est nature et la nature c’est moi. – Le comte Diderot

Le Parti aristocratique de Québec (PAQ) est fier de présenter Doc, dit le comte Diderot de la Ro maine comme aspirant à la mairie de Québec. Figure incontournable de l’aristotélisme et de l’hydropathie, le comte Diderot entend ennoblir Québec en sa compétence de médecin hy dropathe.

En effet, par mesure de prévention, il aspire à prémunir la ville de Québec des risques délétères que sont les eaux usées pour la santé mentale. Issu d’une vieille lignée de petites noblesses françaises, sa famille a habité Québec dès les débuts de la colonie en 1615. Le comte Diderot de la Romaine sait s’impliquer dans la communauté comme médecin surspécialisé et, de surcroit, comme mentor de la pratique des péripatétiques urbaines pour freiner l’explosion de colère qui semble dominer de plus en plus les habitants les plus pressés de Québec.

À l’aide d’une approche théorique empirique et millénaire, le comte Diderot entend proposer aux électrices et aux électeurs de la belle ville de Québec les bienfaits de la marche urbaine en grand nombre pour faire barrage à la grogne automobilocentrique en bloquant les artères à la manière chirurgicale. C’est-à-dire, agir au coeur de la ville pour déclencher des arrêts moteurs en stoppant la fluidité dans toutes les artères du centre-ville. Pour Doc, il s’agit d’une manière raffinée de combattre la comorbidicité sévère entre la tôle et la colère. Québec ne doit pas être fier de sa colère, dixit Doc. Le PAQ veut aller plus loin, tant mieux !

Dans un autre ordre d’idée, le comte Diderot de la Romaine entend proposer aux citoyennes et aux citoyens de Québec un déferlement de philosophes issu de différentes doctrines de la pensée pour une conversation quotidienne à l’entrée sud et à la sortie nord des ponts à Québec.

Dès le jour 1 de son mandant à la magistrature de la Ville, Doc signera un décret non nonobstantable afin que les populations en rage puissent respirer entre les rives. Muni d’un cornet à pavillon évasé (porte-voix) pour pousser la conversation tous azimuts, chaque matin, une réflexion philosophique, par exemple : « Être ou ne pas être en tabarnack ». Ça amusera nos très chers travailleurs afin d’entrer au boulot ou dans un mur l’esprit tranquille et ouvert.

Le comte Diderot devine les bienfaits inhérents à la pensée saine et nourrie par une critique pure. De cette façon, une femme qui prend soin d’organiser son appareil d’idées conceptuelles est à même d’émettre des griefs éclairés pour améliorer la santé civique en général. Il en va de même pour une personne non binaire ou, simplement un homme, d’argumenter ou mettre de l’avant des réflexes troglodytes et caverneux pour allumer la torche des libertés renouvelées guidant nos concitoyens.

Cela dit, une ville illuminée par la science et par la connaissance est garante d’une qualité de vie que ne sauraient égaler moult feux d’artifice dans le ciel évanoui des étés où les esprits sont éméchés trop tard le soir.

Le comte Diderot entend également utiliser les taxes municipales avec plus d’audace. Il souhaite une eau pure dans tous les éviers de la Ville, pour se faire une entente tacite et négociée entre la commune de Perrier (France) et celle de Québec, ce qui permettrait d’appliquer les procédés hydropathiques à bon escient.

De même, Doc, dit le comte Diderot de la Romaine, entend créer une entité apolitique et permanente pour sabrer dans les dépenses folles en services munici paux. Une fois élu, Doc proposera au comité, le bien nommé « Ponts des Soupirs », de réévaluer chaque kopeck destiné aux ordures, à la police et à la gestion autoroutière de Québec. Pour chaque cenne dépensée dans le traitement des matières résiduelles ou pour l’embauche de nouveaux policiers, une rue du centre-ville fera place à de la verdure et aux déferlements de l’eau pure. Il en sera ainsi jusqu’à la fin des rues et autres boulevards. Une ville sans rue est possible.

– « Il est temps de se bouger le cul, on veut marcher la ville, on veut la vivre, on ne souhaite pas la subir ! » – Doc