Pas de pipeline sur ma terre, ni ailleurs

Publié le 10 mars 2016

 

Karine Audet. Photo: Nathalie Côté
Karine Audet.
Photo: Nathalie Côté

Par Nathalie Côté

En 2014, Karine Audet recevait une lettre de TransCanada par la poste annonçant le passage du pipeline sur sa terre à Saint-Raphaël de Bellechasse, près de Lévis. Cela a été un choc pour elle : «Quand j’ai eu la lettre, c’est comme si tout s’était arrêté… L’entreprise présentait le projet comme un fait accompli », rappelle-t-elle, un projet qui allait se faire coûte que coûte ».

Elle s’est informée et a décidé de refuser que l’entreprise vienne prendre des échantillons sur son terrain, en échange des 1 000 $ que TransCanada lui offrait. L’entreprise proposait ensuite de lui payer une fois et demie l’évaluation municipale des terrains pour avoir l’autorisation de laisser l’oléoduc sur place pour 40 ans. Cette proposition, certains propriétaires terriens l’ont refusée, d’autres l’ont acceptée.

Depuis, Karine Audet s’est impliquée dans Stop oléoduc et a participé à plusieurs actions contre le pipeline. Elle était présente le 15 février dernier à l’hôtel de Ville de Québec pour interroger Labeaume sur sa position en faveur de l’oléoduc.

« Labeaume… Labeaume…, sur le coup j’étais fâchée, je n’en revenais pas de ce qu’il disait! Mais après, je me suis dit : c’est le temps d’aller à la Municipalité Régionale du Comté de Bellechasse. Ça m’a donné de l’énergie pour continuer. On ne peut pas laisser quelqu’un faire de la désinformation comme ça ! À Saint-Raphaël, on s’est prononcé contre le pipeline. Ça crée un momentum

Depuis 2014, les citoyens et les groupes écologistes ont réussi à faire reculer Transcanada sur la construction d’un port pétrolier à Cacouna : « Plus le temps passe, plus on a des chances de gagner. Parce que les gens seront de plus en plus informés… », conclut Karine Audet.

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