Le paradoxe de la viande : son steak comme un animal mort

Publié le 15 mai 2015

VOIR SON STEAKLa plupart des gens désirent le bien des animaux. Mais voilà: ils aiment aussi leur steak. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la viande. Nous ne voulons pas voir que ce que nous mangeons, c’est de l’animal mort.
De plus en plus de chercheurs expliquent ce phénomène de «dissonance cognitive» par des pratiques sociales et des croyances qui visent précisément à occulter la souffrance animale. Tout converge pour nous convaincre, depuis l’enfance, qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des produits d’origine animale. Pourtant, dans les faits, rien n’est moins vrai – tant du point de vue de la santé que de l’éthique animale et environnementale.
Dans cet essai accessible et engagé, Martin Gibert propose une synthèse des débats contemporains sur le paradoxe de la viande. Ce faisant, il présente le véganisme, un mouvement moral et politique en pleine émergence qui lutte pour la justice animale, sociale et environnementale.
Martin Gibert enseigne l’éthique et la philosophie du droit. Il a déjà publié L’imagination en morale (Hermann, 2014).
GILBERT, Martin (2015) Voir son steak comme un animal mort. Véganisme et psychologie morale, Montréal, éditions Lux, 256 pages, 24,95$.

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