24 avril: manifs des locataires et de la Marche mondiale des Femmes

Publié le 15 mai 2015

Marche mondiale des femmespar Charles Quimper

Le 24 avril dernier, les rues de la haute ville ont retenti des slogans, des chants et des bruits de casseroles…
Manifestation nationale « Assez d’être mal-logé.e.s! »
Environ 250 personnes se sont rassemblées devant le Parlement en ce vendredi 24 avril pour une manifestation d’ampleur nationale placée sous le thème « Assez d’être mal-logé.e.s! »
Organisée par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), cette manifestation avait pour but d’interpeller le gouvernement Couillard et le ministre responsable de l’habitation, Pierre Moreau, au sujet du droit au logement sain, bon marché, accessible et sécuritaire, afin que tous puissent vivre dans la dignité.
La deuxième revendication était le contrôle obligatoire et universel des loyers, une nécessité selon cette association de défense des droits des locataires. Après être passés par la Régie du logement dont les portes furent copieusement décorées d’autocollants, les gens se sont dirigés en contingent féministe vers les bureaux du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, rue St-Amable, pour se joindre au 24 heures d’actions féministes de la Marche mondiale des femmes (MMF).
Action féministe : Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires

Le RCLALQ, qui a à son calendrier le 24 avril comme jour des locataires depuis belle lurette, a expliqué pourquoi il a rejoint avec fierté l’action féministe. Les locataires sont souvent des femmes qui sont plus pauvres et plus touchées par l’austérité.
Commémorant cette année la mort de plus d’un millier de travailleuses et travailleurs du textile lors de l’effondrement du Rana Plaza le 24 avril 2013, la Marche mondiale des femmes avait choisi cette date pour dénoncer l’appropriation et l’exploitation du travail des femmes. Cette usine produisait des vêtements tels qu’on en trouve au Québec et ailleurs dans le monde.
Pour nous rappeler cette tragédie comme symbole, les militantes avaient apporté de longs rubans sur lesquels elles avaient inscrit leurs rêves et revendications; ils ont été noués aux arbres du parc de l’Amérique française.

En voyant toutes ces couleurs flotter sur la grisaille d’avril, c’était un peu comme de l’espoir qui se manifestait.

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