À lire : Retisser la ville : leçon de cinq expériences

Publié le 21 juin 2013

photo des deux livres un sur l'autre : bande orange pour le premier, bande verte pour le deuxième. Très beau cahier avec couverture grise foncée avec un dessin et une photo d'apparence très pro.Auteur: Vivre en ville (Collection Inspirer le Québec; 2013, 120 pages)

Après quelques décennies d’éparpillement des activités urbaines, la tendance actuelle est à réarticuler l’urbanisation, la densification et le transport en commun. Ce virage est notamment perceptible dans les plus récents documents de planification, tels que les plans métropolitains d’aménagement et de développement (PMAD) de Montréal et de Québec, le schéma d’aménagement et de développement de Gatineau et le Plan de mobilité durable de Sherbrooke.

Dans Retisser la ville : [Ré]articuler urbanisation, densification et transport en commun, Vivre en Ville propose aux décideurs et aux professionnels des municipalités du Québec huit pierres d’assise afin de retisser la ville et, surtout, de concevoir et consolider des milieux de vie de qualité. De l’échelle de l’agglomération à celle du quartier, ces lignes directrices s’appuient sur la documentation des meilleures pratiques, au Québec et à l’international.

Dans Retisser la ville : Leçons de cinq expériences de transit-oriented development, Vivre en Ville dresse le portrait de cinq expériences de quartiers conçus selon les principes du transit-oriented development (TOD). Documentés lors de missions d’étude et de recherche aux États-Unis, au Canada et en Allemagne, les résultats sont parfois impressionnants, parfois mitigés, mais toujours riches en apprentissages. Chaque étude de cas présente le contexte du quartier, les principales caractéristiques du projet, le détail de sa mise en œuvre et un bilan de l’expérience; le tout accompagné de nombreuses photos et cartes originales. Du contenu inédit et une analyse approfondie.

 

____

 

Ces deux documents permettront d’éclairer le lecteur quant aux qualités d’une véritable densification urbaine et de mettre en lumière la confusion créée par certains décideurs et promoteurs, comme dans le cas de l’îlot Irving, dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste à Québec. On comprendra alors que la densification s’effectue davantage par la création d’un tissu urbain intégré, dans lequel on trouve des projets de logement social ou des projets mixtes qui respectent le zonage et qui limitent l’accroissement des distances à parcourir pour les citoyens entre leur lieu de résidence et leur lieu de travail ou les zones commerciales. On comprendra aussi que la construction de tours d’habitation et de condos de luxe ne constituent pas des solutions viables et peuvent même mettre en péril un projet de densification. Ainsi, il s’agit non pas de parquer le plus d’habitants au kilomètre carré, mais bien de tisser des collectivités et des milieux de vie de qualité en s’inspirant des meilleures pratiques !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité